Qu’est-ce qu’une bonne idée ?


C’est vrai ça, qu’est-ce qu’une bonne idée ?

Avoir THE idée, on en rêve tous. Que ce soit à des fins de satisfaction personnelle, de bénéfice sonnant et trébuchant, pour contribuer à apporter quelque chose, pour l’humanité, pour la planète ou pas, on pense toujours que personne d’autre n’a eu l’idée qui soudain jaillit au détour d’une conversation à bâtons rompus.

Le contexte importe peu : que ce soit pour un site web de service, d’appli (révolutionnaire bien entendu, sinon, ce n’est pas drôle), une idée de restaurant mais avec une approche inédite, voire novatrice, une idée de nouvelle altcoin, une idée de solution pour gérer une problématique liée à n’importe quel domaine (habillement, énergie, logement, transport, déchets, santé, culture…).

Oubliez vite que vous n’êtes pas seul au monde ! Parce que dans tous ces secteurs et quelle que soit la structure du projet, sachez que votre idée a de fortes chances d’exister déjà sous différentes formes dans le monde, ou alors d’avoir déjà existé mais a capoté parce que dépassée ou pas viable.

idée

Une bonne idée, c’est une idée, entre autres, qui :

  1. répond à un besoin.

  2. résout un problème.

  3. se montre utile à long terme.

  4. est développée en conséquence.

  5. séduit aussi par son histoire et sa com.

Les points 1 et 2 sont proches semble-t-il. Mais en fait, on peut très bien créer un besoin alors qu’il n’y a pas forcément de problématique majeure… Si le produit ou service s’avère intéressant, il pourra sans doute trouver son utilité. Mais attention de ne pas systématiquement créer un besoin, qui plus est pour vendre un produit inutile qui viendra créer du déchet et renforcer la pollution si son procédé n’est pas 100 % ecofriendly…

Point 3 : concernant l’utilité, il est certain qu’il vaut mieux que votre idée soit faite pour durer. Un secteur comme l’alimentaire par exemple est forcément une base puisque par définition, on a besoin de se nourrir.

Il y ainsi plusieurs grandes familles, par secteur, touchant depuis les plus gros besoins, les besoins vitaux de première nécessité, et les autres. Les loisirs, le sport, le tourisme étant des domaines où vos cibles seront plus difficiles évidemment à capter et à convaincre.

Encore que dans le sport, on peut trouver des idées bien utiles. L’imagination et la confrontation à une problématique sont les deux allumettes pouvant nourrir des idées.

« Ce n’est pas la raison, mais l’imagination qui crée un lien entre les hommes. » (Hannah Arendt)

Au point 4, on retrouve bien sûr étude de marché, tests, organisation, gestion, les notions marketing et commerciales étant travaillées ici. Ainsi que tous les aspects concernant sa forme et son usage. Parce que si vous créez un objet ou une fonctionnalité (appli) dont l’ergonomie ne tient pas la route, vous allez faire fuir tout le monde alors que l’idée était peut-être brillante. Ce qui serait dommage.
(C’est d’ailleurs pour cela que l’approche UX existe et a même tout intérêt à s’accompagner d’un design thinker.)

Vous voyez que tout compte et qu’il ne faut rien négliger. Pas même le fait de ne pas développer votre idée tout seul. Une équipe (même réduite) compte beaucoup, l’esprit qui l’anime aussi. Entourez-vous qualitativement.

Quant au point 5 : j’ai envie de rappeler que l’on peut très bien vendre un produit inutile s’il est porté par une belle histoire. Ceux qui pratiquent le storytelling savent bien qu’en termes de communication marketing, ce n’est pas toujours le produit que la cible va acheter, mais son histoire.

Dans cette vidéo TedEx par exemple, l’orateur montre la force de la technique du storytelling : en introduction, il raconte qu’un Américain a trouvé sur eBay 200 objets basiques, apparemment sans intérêts (mais un peu originaux quand même), en tout cas sans valeur puisqu’il les a achetés pour un total de 129 $.
Ensuite, il les a tous revendus, toujours sur eBay, récoltant au final, un total de 8 000 $ !

La différence est qu’il a ajouté une HISTOIRE à chacun… En racontant une histoire autour de chaque objet, il a trouvé preneur, en ayant pourtant multiplié les prix de (re)vente. CQFD.

Il existe un point 0 : la réponse de votre banquier. Pour lui, une bonne idée est une idée rentable. Un point c’est tout. Ne vous accrochez pas uniquement à cet impératif. Car un futur profit est une conséquence. C’est ce qui en découle si tout se passe bien. Or, même si l’on passe des heures à monter un business plan, on ne sait jamais vraiment à 100 % si au bout il y aura succès ou échec, et à quels degrés. Même avec de beaux graphiques, la rentabilité ne vaudra que si d’abord vous vous faite confiance. La motivation, la foi (au sens non-religieux !) et surtout du travail, du travail, du travail. Un entrepreneur est quelqu’un qui prend des risques. C’est pour cela qu’un banquier ne sera jamais un entrepreneur…

Et le point 6 alors ?!

Nous y voilà. C’est bien sûr… la Valeur Ajoutée ! Sinon, à quoi ça sert de proposer quelque chose ? Sa caractéristique supplémentaire qui la rend unique est souvent liée au point 1. Qu’est-ce que vous apportez de différent et/ou de plus par rapport à la concurrence. Qu’est-ce que vous offrez que les autres n’offrent pas ou pas aussi bien ?

À vous de jouer !

projet

 

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