WordPress étant un outil de création de sites web évolutif, il s’agit d’être le plus à jour possible dans les versions utilisées. Que ce soit celle du CMS WordPress, celle du thème choisi pour son site ou encore, et non des moindres, celles des extensions ajoutées en fonction des besoins et du bon fonctionnement d’un site sous WP. Comment faire pour que tout ce petit monde s’entende et pour éviter un bug ?
C’est là qu’il s’agit de rester prudent. On a beau vous répéter de mettre à jour le plus vite possible tous ces éléments cités plus haut, les couacs (ou bugs) peuvent se manifester lorsque tous ces outils ne sont pas prêts et compatibles entre eux réellement. Non, toutes les mises à jour ne vont pas de pair avec les nouvelles versions de WordPress. Or, beaucoup d’utilisateurs se reposent sur des mises à jour automatiques. Cette approche n’est pas du tout mon amie. Pour moi, rien de tel que de rester en manuel. Certes, petite contrainte de surveillance peut-être, mais au moins, on sait ce que l’on fait, on sait où l’on va, on choisit, on décide, on peut rester prudent pour éviter une incompatibilité post-actualisation !
Attention également à la mise à jour du thème que vous utilisez. Même si vous avez créé un thème enfant, il peut parfois y avoir des surprises…
Ne pas se précipiter
Comme dit le proverbe “rien ne sert de courir, il faut partir à point”.
Concernant WordPress (WP) et particulièrement ses mises à jour majeures, je préfère toujours attendre un ou deux mois minimum avant de le faire. Je laisse les personnes pressées le tester à ma place. Ainsi en a-t-il été pour la version récente 6.6 au début de l’été (cf. ici article qui en parle). J’ai préféré attendre la version 6.6.1 et l’amélioration de ce bug. Attention, la version 6.6.2 arrive cette semaine, autant dire demain…
Concernant les extensions (connues en anglais sous le nom de “plugins”), leurs développeuses ou développeurs tardent parfois :
– soit à les mettre à jour c’est-à-dire à les rendre compatibles (ou à s’assurer qu’il le sont) avec la dernière version de WP.
– soit à informer les utilisateurs quand leur outil est en fait bien compatible avec la dernière version de WP.
Or c’est très souvent que de petites améliorations (et tant mieux) sont apportées à ces différentes extensions qui sont très nombreuses d’ailleurs (gratuites ou payantes).
Je l’avoue, sur mes quinze années de pratique de WordPress et donc d’extensions mises à disposition, j’ai dû rencontrer trois “écrans blancs de la mort”. Et on ne m’y reprendra plus. Cette erreur 500 la plupart du temps, n’est pas grave et se rétablit facilement assez rapidement. Néanmoins “chat échaudé craint l’eau froide”, et cela fait pas mal d’années que je vérifie systématiquement la compatibilité, la première chose à faire étant de cliquer dans le lien “plus de détails” de chaque extension activée… ce qui prend un peu de temps à chaque fois.
Le cas PHP
Outre les mises à jour de WordPress et celles des extensions utilisées, on oublie trop souvent le langage de programmation PHP (libre lui aussi) qui doit également être de la bonne version pour faire tourner tout ce petit monde, puisque – quand même ! – c’est lui qui permet de produire les pages web d’un site. C’est le langage script qui permet que tout fonctionne côté serveur. Autant dire qu’une version obsolète peut nuire à votre site voire tout casser au moment d’une mise à jour importante.
À ce jour (septembre 2024), la version la plus récente est PHP 8.1. (8.1.12 exactement) à la date de mon article. Mais un site peut fonctionner encore sous 7.4 ou 8.0.
Là encore, il est important de bien s’informer et/ou de tester la compatibilité entre les 3 principaux outils que sont le CMS WordPress lui-même, les extensions (plugins) inhérentes permettant un tas de fonctionnalités et d’installer une sécurité (!), ainsi que PHP.
Système D pour ne pas perdre de temps
Pour ne pas passer mon temps à ouvrir chaque fois les détails d’information d’une extension, je me suis créé un tableur avec la liste de tous les plugins de base que j’ai installés ainsi que ceux installés ici ou là pour l’occasion en fonction des besoins. Par ordre alphabétique bien sûr, comme ils apparaissent d’ailleurs dans le tableau de bord WordPress. J’essaie de l’actualiser une fois par semaine.
MAIS, parce qu’il y a un mais, ce n’est pas suffisant. Et il peut encore arriver des couacs, c’est-à-dire de mauvaises surprises de compatibilité.
Le plus énervant – mais ceux qui créent des sites sous WordPress le savent –, est quand une extension à laquelle on tient (dont on a réellement besoin) tarde : soit à se mettre à jour, soit à informer l’utilisateur de sa maj et donc de sa compatibilité, soit mise à jour et notifiée mais mal codée. Pour le savoir, il existe heureusement des outils de tests…
Les testeurs d’extensions
J’ai découvert il y a quelques années (un peu tard à mon goût), un formidable outil qui teste toutes les extentions pour vous, et qui affiche la compatibilité (ou non). Il apporte des tas d’informations essentielles ce qui en fait, à mes yeux, un testeur complet dont je ne peux me passer. Il s’agit de PluginTests.
Dans mon tableur, j’ai donc une colonne qui permet de vérifier ce qu’en dit plugintests, par rapport à la réalité et par rapport à ce que dit l’auteur du plugin. Mais ce n’est pas parce que tout est au vert (compatible) qu’un incident ne peut pas arriver. Cela peut arriver par exemple quand quelques lignes d’un plugin sont mal codées.
Je n’ai mis que des plugins basiques, essentiels, courants, voire indispensables. J’ai choisi de ne pas mettre ceux qui sont totalement payants sans version gratuite. Tous n’y sont pas évidemment ! En haut à gauche dudit tableau, je mets la date de mon dernier passage d’actualisation des informations.
Prudence est mère de sûreté (prudence ici pouvant être remplacé par “patience”).
Comme je suis partageuse, je vous mets le
lien vers mon tableur ici.